Des prestations plus qu'honorables pour un trois étoiles. Petit hôtel trois étoiles situé sur le boulevard de la République, l’Almoria se trouve a à peine dix minutes à pied de la gare et quelques minutes du centre-ville. Il est particulièrement facile d’accès. J’ai réservé notre séjour via le site de l’hôtel. Avant le début du séjour, j’ai remarqué que le petit-déjeuner était servi à compter de 08h00. Etant en déplacement professionnel pour un congrès, j’ai envoyé un mail afin de savoir s’il était possible de profiter du petit-déjeuner plus tôt. J’ai reçu une réponse quasiment instantanément me précisant que pour le congrès, le petit-déjeuner serait servi à compter de 07h00. Une belle preuve d’adaptabilité et de professionnalisme. Le check-in s’est passé de manière simple et rapide. La chambre 121, situé dans le patio, nous a été attribuée. La chambre était confortable et cosy. Même si je l’ai trouvée un peu sombre du fait de lumières qui pourraient être plus efficaces, je n’ai pas vraiment de reproche à faire. La chambre était composée d’un côté nuit avec, en face du lit, un bureau et la télévision. Sur sa gauche deux fauteuils gris et deux tables gigognes. J’ai bien aimé le style des meubles, faits de bois clair légèrement blanchi et tous du même design. Les tiroirs étaient rainurés et ceux des tables de nuits s’ouvraient en battant retenu par une petite chaîne. Le dressing était grand pour une chambre de 18 m², assez fourni en cintres et en rangements. La décoration tournait autour du beige (meubles, parquet) et des rayures (courtepointe et rideaux). Même si la courtepointe et le coussin décoratif du lit contenaient du bordeaux, j’ai trouvé que les rideaux rouges tranchaient un peu avec l’ambiance. Un frigo, un coffre-fort et un fer à repasser étaient à disposition. Une petite bouteille d’eau nous a été offerte et a même été renouvelée lors du séjour. Un plateau de courtoisie avec du thé et des tisanes Comptoirs Richard et Parney’s, ainsi que des sachets de Nescafé, se trouvait sur le bureau. J’ai apprécié le miroir en bois ouvragé situé à côté du lit. Aussi utile que décoratif, il était du même style que les meubles, assurant une cohérence totale au mobilier. Au début, j’ai trouvé que la chambre n’était pas particulièrement bien dotée en prises électriques. Mais en y regardant de plus près, il y en avait deux dans la chambre, une dans la salle de bains et trois supplémentaires si on débranchait soit la bouilloire, soit la lampe de chevet du bureau, soit la lampe halogène (à ce sujet, j’ai cru que cet éclairage ne fonctionnait pas mais, en fait, la prise électrique est relié au commutateur situé près de la table de nuit). Une porte séparait l’espace nuit du coin salle de bains. Cette partie de la chambre était composée d’un couloir desservant les toilettes d’un côté, la salle de bains de l’autre. La décoration était résolument moderne avec de grands carrelages dont certains étaient émaillés d’un joli marron. Les joints étaient propres. Dans la salle de bains, nous avons pu ranger toutes nos affaires car, sous le lavabo, se trouvait un meuble en bois avec étagère et trois petits tiroirs. Un sèche-cheveux, des produits de toilette étaient offerts. Petit bémol : la bouteille de gel douche était quasiment vide pour notre arrivée. Je l’ai signalé à la réception et le problème a été réglé dès le lendemain matin. Les cinq nuits que nous avons passées ont été calmes. En effet, même si la chambre 121 est mitoyenne de la belle salle de petit-déjeuner, nous n’avons pas été dérangés par le bruit. De plus, le volet électrique permet d’empêcher toute lumière d’entrer. En revanche, je conseille d’avoir un masque de sommeil car la lumière du petit frigo clignote quasiment constamment ! Matelas et coussin sont moelleux et la chambre est parfaitement isolée car iI n’y fait ni trop chaud, ni trop froid. Même s’il ne s’agit que d’un hôtel trois étoiles, j’ai trouvé que le petit-déjeuner était vraiment qualitatif. Les thés Comptoirs Richard sont de grande qualité, le cappuccino était bon et le chocolat Monbana que j’ai voulu tester n’était pas mauvais du tout. Ajouter à cela, la possibilité de profiter d’un jus d’orange frais et pressé minute par une machine. Le petit-déjeuner se prend sur de belles tables en bois, de la jolie vaisselle blanche et des serviettes en papier jaune pétant. Je le répète, il s’agit d’un hôtel trois étoiles. Il ne faut donc pas s’attendre à des œufs brouillés, du comté affiné 36 mois ou dix types de pains différents. Mais cela ne l’empêche pas d’être assez diversifié. Côté salé, il y avait du saumon, quelques légumes, des œufs durs, des portions de fromage, du jambon et de grandes tranches de saucisson. Côté sucré, le choix était plus important : viennoiseries (croissants, pains au chocolat et aux raisins), pancakes avec sirop d’érable (très bons si on les passe une trentaine de secondes au micro-ondes afin de les manger chauds), un banana cake maison moelleux et alvéolée, des fruits frais, diverses céréales, des petits pots de confiture (fraise, abricot et framboise de mémoire), des beignets aux pommes, des tranches de brioche sucrée,… J’ai vraiment pris plaisir à prendre mon petit-déjeuner chaque matin, même s’il s’agissait des mêmes aliments chaque jour. Il suffit de ne pas goûter à tout chaque matin 😊 De plus, les chaises sont confortables et la salle ne laisse pas passer la fraîcheur du matin. Mon épouse partage mon avis. L’Almoria propose des soins spa et massages dont a profité mon épouse. Pour 29 euros, elle a eu accès au hammam traditionnel carrelé, au sauna et au jacuzzi. Il s’agit d’un véritable espace détente avec eau, infusions, douches, serviettes et produits de toilette. Pour un séjour de cinq nuitées, nous avons payé 793 euros en pleine période de congrès. Ce qui représente un coût moyen de 158 euros par nuit avec deux petits-déjeuners. Nous sommes à Deauville, je pense qu’il s’agit d’un tarif classique. Il explique certainement la qualité du petit-déjeuner et le confort de la chambre. En conclusion, je recommande l’adresse pour un séjour agréable, dans un hôtel particulièrement bien situé et silencieux.
